Organisée par l'Institut Rosa Luxemburg et le Groupe parlementaire Die Linke, cette rencontre avait pour objectif de débattre de la crise du secteur automobile, de questionner cette industrie au regard des enjeux de l'écologie en permettant la rencontre de syndicalistes du secteur et d'organisations écologistes.
Le lieu même de cette rencontre n'est pas innocent. Stuttgart est une ville largement marquée par la présence industrielle de Daimler et le théâtre depuis des mois d'une lutte de la population locale contre le projet géant d'une nouvelle gare couplé avec d'autres aménagements en centre ville (Stuttgart 21).
Si l'ambition de cette conférence était internationale, force est de reconnaître que celle-ci regroupait essentiellement des participants allemands.
Position officielle d'IG Metall
Le ton de la conférence sera donné par la présentation de Hans-Jürgen Urban du Comité exécutif d'IG Metall, organisation syndicale allemande qui regroupe les travailleurs du secteur automobile.
Pour cette organisation, le pire serait de pratiquer la politique de l'autruche (« Business as usual ») et de s'en tenir à un rôle strictement défensif alors que le problème que l'industrie automobile va devoir affronter est de nature structurelle.